Thomas Jefferson, qui fut ambassadeur des
Etats-Unis à Paris en 1787, était un fin gourmet, amateur de grands vins.
En 1986, plusieurs bouteilles de Château Margaux 1787 gravées aux initiales
« Th. J. » firent leur apparition sur le marché à Londres et à Paris. En bon état de
conservation, elles étaient présentées comme ayant été découvertes dans une cave
parisienne qui avait été murée. Leurs prix atteignirent des sommes astronomiques,
jusqu’ à 238 000 euros. Mais, après analyse, on découvrit qu’il ne s’agissait que d’un mélange
de vin du XVIIIe siècle avec du vin des années 1960…
Vincent Noce, qui a
raconté cette histoire dans son livre « Descente aux Enchères » (Lattès), ajoute
qu’il y aurait aujourd’hui beaucoup de faux «1982» depuis que le fameux critique américain
Robert Parker en a fait l’année du siècle…