Né en 1758, l’écrivain et gastronome français Grimod de la Reynière disparaît en cette année 1837.
On peut le considérer comme le père de la chronique gastronomique.
Il était jurisconsulte, comme Brillat-Savarin. Ecrivain spirituel, amateur de farces énormes, il aimait passionnément le théâtre, les actrices légères et la gastronomie.
De 1803 à 1812, il avait publié un « Almanach des Gourmands et des Belles » dont la collection est très recherchée, outre quelques autres ouvrages rares.
On lui doit quelques réflexions d’époque :
- Le nombre treize n’est fatal à table que lorsqu’il n’y a à manger que pour douze.
- On peut comparer un amphitryon qui ne saurait ni découper ni servir au possesseur d’une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire.
- Il y a trop de vin dans ce monde pour dire la messe, mais il n’y en a point assez pour faire tourner les moulins, donc il faut le boire.
- La femme est un mets des dieux quand le diable ne se charge pas de l’assaisonnement.
- Quant à la salière, l’essentiel est qu’elle ne se répande pas dans un bon plat.