
Février et septembre
Quelle bonne idée ! Pour soutenir les fromages de terroirs français fabriqués dans le respect de la tradition et sans contrefaçons, l’Association Fromages de Terroirs, présidée par Véronique Richez-Lerouge, édite le «Calendrier des From’Girls 2008» réunissant 12 muses zodiacales très joliment dénudées et «tatouées» par l’artiste plasticienne Dany Leriche, célèbre pour ses photographies de nus féminins.
Ces gracieuses demoiselles s’appellent Adeline Camembert, Clara Chaource, Solène de Selles-sur-Cher, Emma de la Tomme de Savoie, Bérénice Brie de Meaux, Elsa de la Fourme d’Ambert, Barbara Munster, Eva Morbier, Apolline du Crottin de Chavignol, Aurore de Neufchâtel, Laetitia Brin d’Amour et Clotilde de Maroilles.
« En choisissant la thématique du corps féminin dans sa dimension la plus naturelle, dit-on à l’Association, nous souhaitons exprimer la vérité d’un fromage de terroir, qui se transforme avec le temps au cours de son affinage. Sensuel et voluptueux, le fromage de tradition nous renvoie au terroir, à la simplicité, à la Nature. Produit vivant et capricieux, il est lié aux saisons et sa saveur varie selon le climat, le terroir et l’époque de l’année. Il est également, dans tous ses aspects, étroitement lié à la culture»
L’association, sous le pinceau de Dany Leriche, a donc illustré ce propos par la représentation des douze signes du Zodiaque sur le corps de Muses, à l’instar des peintres de la Renaissance qui célébraient la nature et le cosmos. Chaque fromage est doté d’un signe astrologique.
Huit entreprises familiales françaises ont apporté leur soutien au Calendrier des From’Girls Edition 2008. Imprimé à 4 000 exemplaires, le calendrier est vendu 15 euros sur le site www.fromages-de-terroirs.com. Les bénéfices sont entièrement reversés à l’association pour mener des actions militantes.
N’hésitez pas à acheter le Calendrier des From’Girls : il illustre aussi le combat de David contre Goliath. La guerre du camembert est déclarée entre fabricants traditionnels du terroir et groupes industriels qui visent à chasser de nos assiettes ce qu’il y reste de poésie. C’est pourquoi l’Association a rétorqué en choisissant le registre de l’Art de vivre, de la volupté, du plaisir et de l’esthétique, molécules indétectables selon elle - et elle a bien raison - par les laboratoires.
