En 1912, à Paris, un journaliste créait le «Club des Cent», dont le but était de soutenir la cuisine de qualité. En mars 1928 nait autour du Curnonsky, prince élu des gastronomes, un autre club, l’Académie des Gastronomes, dont fait partie l’écrivain belge Maurice des Ombiaux.
Un de ses membres, l’écrivain Jean-Louis Vaudoyer donne à cette époque une excellente définition du gourmand-gourmet : «Le vrai gourmand n’est pas seulement celui qui a su éduquer, civiliser ses papilles et qui exerce infailliblement le sens du goût ; le vrai gourmand l’est aussi du toucher, de l’odorat, de l’ouïe, de la vue. Avant d’atteindre l’esprit, un beau vers, un beau tableau, une belle symphonie se perçoit, comme un bon plat, avec les sens. Le gourmand qui ne gourmande que devant son assiette et son verre est un primaire de la gourmandise.»