Il n’y a pas que le filet américain, le pavé de viande rouge, ou
l’onglet.
700 restaurateurs français viennent de montrer l’exemple en participant, pour la
quatrième année consécutive, au « mois des produits tripiers ».
Les Belges les ignorent bien souvent et donc ne peuvent les apprécier. Et
pourtant !
Quoi de meilleur qu’un ris de veau, ou un rognon bien préparé (mais ce sont les seuls
abats qu’on trouve encore aisément) ? Ou des oreilles de cochon grillées et finement
tranchées ? Ou un pot-au-feu de joue de bœuf ? Ou des croustillants de pieds
d’agneau ? Ou un pavé de foie de veau rosé à cœur ?
Ce n’est pas un hasard si une ville comme Lyon offre toujours un grand choix d’abats
dans ses restaurants. Lyon est une ville d’épicuriens, une cité du savoir-manger.
Il semble que les Belges, à cet égard, aient encore beaucoup à apprendre. La
preuve : les dernières triperies ont fermé leurs portes.