Les chiffres sont sans appel : les Français
buvaient cent litres de vin par personne et par an au début des années 1960. Aujourd’hui, ils
en sont à 58 litres.
Paradoxe : entre 1990 et 2000, on enregistre deux millions de consommateurs de
vin en plus mais la consommation totale de vin n’a pas augmenté pour autant.
Conséquence de la loi Evin qui pénalise les viticulteurs français ?
Pas si sûr ! Whisky, gin, vodka, ou anisés sont en forte croissance, comme la
bière.
Mais quand la bière investit 63 millions d’euros dans la publicité, le vin français n’en
dépense que 26 millions.
Les marchés extérieurs font de plus en plus de place aux vins « venus
d’ailleurs » et qui ne cessent de s’améliorer. Et à l’étranger, la France défend souvent
bien mal ses vins…
Dont l’avenir passe inévitablement par la qualité et par une meilleure image.