Des huîtres : chablis, muscadet, graves, champagne.

Un poulet avec une sauce au vin blanc : bourgogne blanc ou autres vins blancs secs.

Une viande rouge : un vin rouge ayant du corps.

Du saucisson : beaujolais, côte-du-Rhône  villages.

Une salade de crevettes : vin blanc très sec.

Un pot-au-feu : vin rouge léger, beaujolais.

Du Roquefort : Sauternes, porto, muscat de rivesaltes.

Les humoristes s’en sont donné à cœur joie.

En voici la preuve avec quelques boutades célèbres :

*Une personne équilibrée est quelqu’un qui a un verre de whisky dans chaque main.

*Ma boisson favorite est un cocktail à base de whisky et de jus de carottes. Je suis toujours saoul mais je vois très bien.

*Ma femme ne s’est jamais rendu compte que je buvais, jusqu’au jour où elle m’a vu à jeun.

Nous avons un faible pour la suivante :

*Un alcoolique est quelqu’un que vous n’aimez pas et qui boit autant que vous.

Et celle-ci, de Groucho Marx :

*Je ne mets jamais de glaçon dans mon whisky, ça prend trop de place.

C’est le Bordelais avec 10 000 viticulteurs et 57 appellations d’origine contrôlée (AOC) qui ont produit l’an dernier 5,7 millions d’hectolitres de vin.

Et que vaut le millésime 2007 ? Ces vins ne seront pas commercialisés avant un an ou deux, 2009 ou 2010. Mais on sait déjà qu’à cause des conditions climatiques, le meilleur côtoie le pire. Il faudra les acheter avec prudence. Les vins maigres seront de la partie. En revanche, les vins liquoreux seront excellents, sans lourdeur, avec élégance. Le millésime 2007 sera le meilleur depuis 2001 qui avait produit de très grands vins qui resteront supérieurs aux 2007. Bon millésime aussi : 2003, puissant mais un peu lourd.

Il fut un temps où l’arrivée du beaujolais nouveau déclenchait une véritable folie. C’est à qui serait le premier à l’apporter sur le marché. Les camions roulaient toute la nuit et, à l’arrivée, c’était une explosion de joie collective. Aujourd’hui, cet heureux temps est passé. Trop de médiocres beaujolais nouveaux ont assassiné cette offensive festive et les bons sont malheureusement trop peu nombreux. Le troisième jeudi de novembre n’est plus ce qu’il était… Le beaujolais nouveau, si agréable avec des charcuteries et des plats rustiques, servi bien frais, n’est plus qu’un vin facile qui a perdu ses attraits.

On en oublie facilement qu’il existe dix crus du beaujolais qui font leur apparition à Pâques à commencer par Régnié, Chiroubles, et une partie des Brouillys.

Les plus tendres !

Une année plus tard arrivent les autres brouillys, quelques Fleuries, le Saint-Amour.

Les mois passent et on découvre alors les Morgons, le Juliénas, le Chénas, et le Côte-de-Brouilly, plus trapus.

Les Morgons et les Moulin-à-Vent viennent beaucoup plus tard. Quelques années de garde leur font du bien. Et même dix ans si l’année est vraiment bonne.

Plus charpentés, avec des arômes prononcés, ils réservent de belles surprises quand ils ont été faits par des vignerons de qualité, attentifs aux subtilités du terroir.

C’est très sérieux. Des chercheurs de l’université de Bristol ont observé deux groupes. Le premier recevait des cocktails alcoolisés, l’autre des cocktails sans alcool. 
Une demi-heure plus tard, on leur présentait des photos des visages de 20 hommes et de 20 femmes en leur demandant de les noter selon leur « attirance Â», de 1 à 7. Résultat : les buveurs de cocktails alcoolisés ont donné 10 % de meilleures notes que les buveurs de jus de fruits. Mais on savait déjà qu’un bon cocktail fait voir la vie en rose.