Ingrédients

4 fonds d'artichauts

2 avocats

Le jus d’un demi-citron

Sel, poivre

Quelques gouttes de Tabasco

200 gr de crème fraîche

Feuilles de laitue

Rondelles de citron

Un bol de sauce vinaigrette

Préparation

Egouttez, rincez et séchez les fonds d'artichauts.

Pelez les avocats, retirez le noyau, passez la chair au mixer avec le jus de citron, salez, poivrez et ajoutez le Tabasco.

Fouettez la crème et incorporez-la avec précaution à la purée d'avocat.

Garnissez-en les fonds d'artichauts.

Servez avec des feuilles de laitue, des rondelles de citron et une sauce vinaigrette bien relevée.

Ingrédients pour 4 personnes

4 gros artichauts

4 Å“ufs

8 c à s de mayonnaise
Sel, poivre

Garniture : tomates et persil

Préparation

Nettoyez les artichauts et faites-les cuire 30 minutes à l'eau salée.

Egouttez-les et ôtez le foin.

Laissez refroidir.

Cuisez les œufs mollets dans de l’eau bouillante vinaigrée 5 minutes. Plongez-les dans de l’eau glacée pour arrêter la cuisson et faciliter l’écalage. Pour les écaler sans les casser, brisez les coquilles avec précaution sur votre plan de travail et roulez-les doucement à la main pour ne pas faire éclater le jaune.

Posez 1 Å“uf mollet dans chaque artichaut. Salez, poivrez.

Servez avec de la mayonnaise à part et garnissez de quartiers de tomates et de persil haché.

Ingrédients pour 2 personnes 

2 tranches de filet de bœuf de 150 gr chacune et de 5 cm d’épaisseur

40 gr de beurre

½ tasse de crème fraîche liquide

1 c à c de gingembre en poudre

½ verre à liqueur de marsala

1 truffe noire (ou des brisures de truffe)

Sel, poivre du moulin

Préparation

Mettez le beurre à chauffer au bain-marie, versez-le dans une poêle lorsqu’il est devenu crémeux. Faites-y sauter les filets à feu vif pendant 4 minutes en les retournant à mi-cuisson. Réservez-les au chaud.

Baissez la flamme, ajoutez la crème dans la poêle, saupoudrez de gingembre, de sel et de poivre.

Faites réduire la sauce avant d’y verser le trait de marsala et de flamber.

Mettez les filets sur deux assiettes chaudes.

Nappez-les de sauce et parsemez-les de la truffe émincée en lamelles (ou des brisures de truffes).

Donnez-y deux à trois tours de moulin à poivre et servez aussitôt.

Que va devenir L’Auberge des Maïeurs, Parvis Saint-Pierre à Woluwe Saint-Pierre, qui a été la proie d’un incendie dans la soirée du samedi 11 au dimanche 12 avril ?

Le premier étage, abritant les locaux administratifs, les archives et les réserves a été complètement détruit, comme la façade arrière du rez-de-chaussée, où se situait le restaurant. Apparemment, l’incendie a démarré dans le moteur de la hotte.

Pour l’instant, Stéphane Verhoeven et Vincent Braibant, qui exploitent «L’Auberge des Maïeurs» depuis 1999, ont demandé l’autorisation à la commune, propriétaire du bâtiment, de transférer le restaurant dans la grange qui peut accueillir de 60 à 80 personnes. Mais ce n’est pas gagné. Les façades, toitures, sols, murs porteurs de l'édifice, ainsi que ses environs immédiats partiellement réaffectés en jardin public, ont été classés en 2005 par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, en raison de leur intérêt archéologique, historique et artistique.

« Nous sommes en conflit depuis tout un temps avec la commune qui veut casser notre bail pour rénover entièrement le bâtiment, nous a dit Stéphane Verhoeven. Il n’y a pas de raison : nous avons signé  jusque fin mai 2013. En fait, la commune a reçu des subsides des Monuments et des Sites pour entreprendre des travaux dans un délai précis, budget qu’elle doit utiliser rapidement, sinon elle le perdra. Je viens d’avoir le bourgmestre au téléphone et il m’a sorti cette phrase qui restera gravée dans nos mémoires à Vincent et à moi : «Ça arrange beaucoup de choses. On peut démarrer les travaux avant.»

L’Auberge des Maïeurs date de 1748. Ferme à l’origine, elle a été occupée par les bourgmestres Charles et Joseph Thielemans. Acquise en 1957 par le menuisier Guillaume Pelleriaux, elle a été entièrement transformée et dans les années 70, elle est devenue le restaurant «L’Auberge des Maïeurs».

D.D.

C’est avec regret qu’elles annoncent au téléphone et sur leur site la fermeture de leur restaurant : Marie-Annick et Noémie ont déposé les couverts de «Ma Belgitude», 392 chaussée de Bruxelles à Waterloo. L’aventure belge est terminée. Mais était-elle encore belge ? Trois «incontournables» seulement figuraient à la carte : boulets liégeois, boulettes sauce tomate de grand-mère et carbonnades de bÅ“uf à la flamande. Quid du waterzooi ? Des anguilles au vert ? De la salade liégeoise ? De la frisée aux lardons? Où (et pourquoi) avaient disparu les splendeurs belges d’antan, proposées par Marie-Elise Potelle et Alain Bilquin, au temps glorieux de «Ma Belgitude», quand leur restaurant avait reçu en 2005 un «Grand Prix de la Bonne Cuisine de Tradition», décerné par Le Guide des Connaisseurs et BEL RTL ?