Il faut manger des légumes, c’est bon pour la santé. C’est ce que nous disent, avec raison, les diététiciens. Les gastronomes sont du même avis. Ce nouveau Larousse, avec des recettes et des photos de Valérie Lhomme, est un petit bréviaire très utile de tout ce qu’on peut faire, avec imagination, pour retrouver la vraie saveur des légumes (non traités) qui sont présentés avec talent.

En tout, 120 recettes simples et originales : brocolis sautés aux crevettes, salade de petits pois et oignons frais, tarte fine aux poireaux, ballots de chou braisé à la saucisse de Morteau, etc. Bon appétit ! 
(Larousse – env. 23 euros).

Yves Camdeborde, auteur de « simplement bistrot Â» est un grand chef qui a travaillé à la Tour d’Argent, au Crillon, au Ritz, et qui a ouvert à Paris un vrai grand bistrot, le comptoir du Relais (carrefour de l’Odéon) qui fait salle comble midi et soir. Ce surdoué de la cuisine a su renouveler le genre et son livre en témoigne : hamburger au foie gras, tomates farcies à l’effilochée d’aile de raie, daube de joue de bÅ“uf aux carottes et coquillettes, pommes de terre farcies d’escargots, fenouil, tarte sans pâte chocolat framboises, authentique pâté de campagne, etc. C’est simple et c’est bon.

(Ed. Michel Lafon – env. 28 euros).

Le percolateur à café est-il récent ? Savez-vous quand les premiers percolateurs ont fait leur apparition ? (J.N. Bruxelles)

L’invention du percolateur remonte à 1806, aux Etats-Unis. C’est le savant Benjamin Rumford qui en était l’inventeur et quelques années plus tard, les premiers percolateurs étaient mis sur le marché. Bien pratique !

A Bruxelles, 42, Boulevard Anspach, on peut voir deux carapaces de tortues d’un mètre de long qui servent d’enseigne à la Taverne Saint-Jean. Elles ont une histoire : quelques années plus tôt, les frères Cavenaille, propriétaires de ce restaurant, avaient acheté des tortues vivantes et leurs clients avaient pu apprécier la vraie soupe de tortue à base de chair fraîche comme s’ils avaient habité la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

A Londres, le lieu de rendez-vous des amateurs, c’est «The Ship and Turtle», une enseigne vieille de cinq siècles. En entrant, on voit un aquarium d’eau de mer tenant toute la longueur de la salle, où se meuvent des tortues vivantes.

Dans cette maison renommée, la Turtle Soup est toujours le premier plat d’un dîner fin et à l’heure du havane et du moka, on profite du spectacle.