1 poulet découpé
4 oignons

2 poivrons verts

4 tomates

50 gr de saindoux

1 gousse d'ail

1 verre de vin blanc sec

1/2 litre de bouillon de volaille

1 c à soupe de paprika

1 c à café de cumin

1 demi-dl de crème

Sel, poivre du moulin

Préparation

Faire blondir les oignons hachés dans le saindoux et puis faites-y dorer les morceaux de poulet. 
Ajoutez les poivrons en lanières et les tomates pelées, épépinées et concassées ainsi que l'ail écrasé. Arrosez de vin blanc et laissez évaporer quelques minutes.

Versez le bouillon chaud dans lequel vous aurez délayé le paprika.

Ajoutez le cumin, le sel et le poivre.

Mélangez et faites cuire 30 minutes sur feu doux.

Ajoutez la crème et faites cuire encore 10 minutes.

Philippe Callet : Comment gagner de l’argent en allant au restaurant ?

Jacques Kother : Les Etapes du Bon goût, présidées par Jean-Baptiste Thomaes, du Château du Mylord à Ellezelles, et qui rassemblent des restaurants de haute qualité a publié cette semaine son Guide 2008 qu’on peut trouver gratuitement chez les membres de l’association.

Innovation cette année : quand on a mangé dans 8 restaurants qui en font partie, on reçoit un cadeau de 50 euros qui sont versés sur votre compte. Il suffit de faire tamponner le passeport qui est dans le guide.

Philippe Callet : Une excellente idée. Mais cette semaine, vous avez aussi redécouvert une superbe brasserie 1900 dans le cÅ“ur historique de Bruxelles.

Jacques Kother : Cette brasserie-restaurant s’appelle le Scheltema et c’est un endroit idéal pour déjeuner avant de se précipiter sur les soldes. C’est un endroit vaste et magnifique, très 1900, avec de belles boiseries et une vraie ambiance, où l’on est accueilli par la jolie Caroline, sirène et capitaine de ce lieu de plaisir où officie une brigade dirigée par Thierry Defrade, un  chef français  qui a travaillé dans les plus célèbres maisons. La cuisine est ouverte sur la salle. On peut donc voir les cuisiniers en action. Le spectacle est dans la casserole.

Philippe Callet : Et dans l’assiette ?

Jacques Kother : C’est un festin à la gloire de Poséidon : du homard, des huîtres, des moules, du cabillaud meunière avec un coulis de chicons, du turbot, des sardines fraîches marinées au citron vert avec de la coriandre, la bouillabaisse, le saumon fumé maison, la sole meunière, mais aussi du magret de canard et des viandes rouges, entrecôte de Salers ou filet d’Angus, bref, pour tous les goûts et toutes les envies. C’est une carte gourmande avec de magnifiques desserts.

Philippe Callet : Question classique : Est-ce que c’est cher ?

Jacques Kother : Cela dépend si on fait attention ou non. Les produits de la mer ne sont jamais très bon marché mais une soupe de pêcheur avec sa rouille et ses croûtons à l’ail, c’est 12 euros, la tomate crevettes, c’est 11 euros. J’ai goûté les huîtres d’une rare fraîcheur, 20 euros pour 6 et on peut bien entendu choisir le plateau de fruits de mer, gargantuesque. C’est un luxe savoureux, bien iodé, qui grimpe à 68 euros.

Philippe Callet : La carte des vins est alléchante ?

Jacques Kother : On peut choisir un verre de vin, ou une bière, mais une bouteille de muscadet sur lie coûte 22 euros. Un bon point : on propose ici beaucoup de demi-bouteilles. Un bémol : baguette et frites surgelées.

Philippe Callet : Un mot encore des desserts qui vous ont fait de l’oeil….

Jacques Kother : Et qui font saliver. Crêpes à l’orange, glace à la vanille Bourbon, tarte chaude aux pommes, île flottante et crème anglaise, tiramisu au spéculoos, gratin de dattes au rhum ambré et crème d’amandes douces, délice au chocolat amer… De quoi séduire tous ceux qui aiment succomber au péché de gourmandise et ils ont bien raison.

Brasserie Restaurant Scheltema

Rue des Dominicains, 7

1000 Bruxelles.

Tél. 02/ 512 20 84

Fermé  le dimanche

Parking Ecuyer à proximité

• Tenez une noix de muscade sous votre aisselle pour aller danser, sauf le vendredi. Ce jour-là, l’amulette est sans pouvoir. Ça tombe bien, cette année, la Saint-Valentin tombe un jeudi.
• Le carvi retient les amants volages. Les éleveurs de pigeons le savent bien puisqu’ils mélangent des graines de carvi à la nourriture des oiseaux pour qu’ils rentrent au pigeonnier. On en met également dans la nourriture de la volaille pour prévenir son vagabondage.
• Faites comme en Inde : badigeonnez d’extrait de menthe, à l’aide de bâtonnets de bambou terminés pare un coton, votre pomme d’Adam, votre nombril et vos aisselles. Les Indiennes aiment, paraît-il s’y frotter le nez. Enduisez-vous ensuite le lobe des oreilles et le cou de safran et de chypre, aptes à aiguiser vos sens et ceux de votre partenaire.
• Pourquoi offrir des fleurs ? Les plantes, c’est bien aussi. Un bouquet d'origan mettra vos amours sous le signe de la joie, comme en Grèce, où l’on offre également un bouquet de marjolaine pour un bonheur continu. Un bouquet de romarin provoquera un amour éternel. Et sera excellent dans un gigot.
• Si vous connaissez quelqu’un qui a un gros chagrin d’amour, offrez-lui de la menthe en pot. Elle calme, dit-on, les bobos de l’âme. Et elle lui permettra d’avoir des feuilles fraîches sous la main pour faire du thé.
• Connaissez-vous le guarana ? C’est une liane qui pousse dans la forêt vierge tropicale (Brésil et Venezuela). Les graines sont utilisées par les indiens Guaranis depuis des siècles pour leurs propriétés stimulantes. En fait, le guarana contient un taux très élevé de caféine, beaucoup plus que le café et le thé. Outre le regain de vitalité qu’il procure, il donne, dit-on, une sensation de bien-être. En plus, la caféine accélérant l’élimination des graisses stockées dans l’organisme, le gurarana possède des propriétés amincissantes. On le vend sous forme de gélules en pharmacie.
• L'écorce du yohimbe (arbre d'Afrique occidentale) est connue pour ses pouvoirs échauffants.  Les chefs pygmées l’apprécient beaucoup. Les principes actifs du yohimbe sont représentés par des alcaloïdes dont le plus important est la yohimbine qui produit sur l’organisme une action vaso-dilatatrice. C’est un tonique spécifique pour l’impuissance masculine, entre autres d’origine psychique.  En pharmacie, on le trouve, sous le nom de yohimbine, en dragées de 2 mg. Mais il n’est pas à vue dans les rayons…
• Les graines de l'anis vert possèdent des vertus propres à désinhiber. Comme la plupart des épices poivrées. Et comme le safran. N’hésitez donc pas à déguster une bonne paella.

Vous le portez au nez. Que sentez-vous ?

Des arômes de fruits rouges pour certains vins jeunes, de fruits noirs pour des vins récoltés très mûrs ou venant des régions méridionales, syrah, mourvèdre, tannat, de fruits à noyau (vins plus évolués, pinot), de fruits secs, ce qui montre un début d’oxydation.

Les vins élevés en barrique ont souvent des notes épicées, cannelle, vanille, ou boisées.

Mais ils peuvent aussi avoir des notes végétales : bourgeon de cassis, poivron, champignons, truffe, tabac.

La truffe se retrouve souvent dans les pomerols ou les cahors.

Enfin, les vins évolués, grenache, mourvèdre, peuvent évoquer des odeurs de cuir ou de gibier.

C’est le moment de faire confiance à son nez…

A l’origine, on trouve le mot mexicain « barbacoa Â» (1518) qui désignait un fumoir à viande puis un gril ; le barbecue apparaît officiellement aux Etats-Unis en 1697 mais le mot désignait la viande et non plus le gril, et bientôt la réception festive autour de ce gril. Mais l’origine du mot pourrait être issue aussi du langage des boucaniers qui rôtissaient les chèvres en les embrochant «  de la barbe à la queue Â»â€¦ Cette explication a le mérite d’être plus originale et amusante, sauf pour les chèvres bien entendu.