La pâte à crêpes : vous trouverez sur notre site, dans Petites Recettes faciles, la «Recette des crêpes sucrées et quelques trucs»

Ingrédients pour 6 personnes

12 à 15 crêpes

100 gr de raisins secs

50 gr de fruits confits hachés

100 gr de cerneaux de noix hachés

3 c à s de rhum

50 gr de sucre

150 gr de chocolat à croquer

1 sachet de sucre vanillé

 3 grosses c à s de crème fraîche épaisse

Préparation

Faites macérer une heure les raisins, les fruits confits et les noix dans le rhum.
Beurrez un grand plat allant au four.

Garnissez chaque crêpe de quelques cuillerées du mélange raisins, fruits confits, noix dans lequel vous aurez ajouté le sucre.  
Roulez les crêpes et disposez dans le plat, dans le four chaud.

Coupez le chocolat en morceaux (ou utilisez des callets) et faites-les fondre au bain-marie avec une cuillère d’eau et le sucre vanillé.

Dès que le chocolat est fondu, ajoutez la crème fraîche.

Versez ce chocolat chaud sur les crêpes.

C’est un très ancien dessert qu’on ne fait plus mais pourquoi pas ? On utilise du cacao amer en poudre, du sucre glace, de l’huile de noix ou de noisette mais ni moutarde ni vinaigre évidemment.

On monte avec des jaunes d’oeufs comme une mayonnaise et on garnit feuilletages ou pâte à chou. Cette mayonnaise au chocolat doit être très ferme, peu sucrée, corsée. On accompagne ce dessert d’un porto ou d’un vieux xérès doux.

Marie-Antoine Carême était né en 1784. Il avait triomphé dans l’élaboration  de pièces montées comestibles exceptionnelles baptisées « Pavillon chinois Â», « Pyramides égyptiennes Â» ou « Belvédères parisiens sur un pont ».

Il avait travaillé pour les plus grands, à commencer par le prince de Talleyrand, ministre des Affaires étrangères de la France, et on  lui doit plusieurs ouvrages remarquables : « L’Art de la Cuisine française au XIXe siècle Â», « Le Pâtissier royal parisien Â», « Le Pâtissier pittoresque Â», etc.

Ses recettes étaient fastueuses et réclamaient des moyens illimités.

Son grand mérite aura été d’avoir repensé et codifié la grande cuisine française et ses successeurs les plus célèbres s’inspireront tous de son œuvre.

« Lorsqu’il n’y a plus de cuisine dans le monde, disait Carême, il n’y a plus de lettres, d’intelligence élevée et rapide, d’inspiration, de relations liantes, il n’y a plus d’unité. Â»