De beaux gros livres à la portée de tous (175 pages - 9, 99 euros) : « Confitures et compotes Â»  et « Tea-time Â». 80 recettes dans chaque ouvrage  filmées avec les tours de main et le résultat final. Idéal pour tous ceux qui raffolent des « douceurs Â» et veulent améliorer leurs connaissances dans ce domaine.

Exemples, dans « Tea-time Â» : les scones nature, à l’orange, aux pépites de chocolat, les petites brioches anglaises, les yorkshire cakes, le moelleux pommes-raisins aux épices, les macarons au miel, les petits biscuits au porto, ou la galette au beurre salé. On en passe et des meilleurs…

Vous rêvez d’une mise en bouche savoureuse ? De bonbons croustillants à la viande hachée ? De tartare de cabillaud au citron vert ? De nems au porc avec sauce à la menthe ? De blancs de poulet frits au gingembre et au sésame ? Ce petit livre sobrement intitulé « Mises en bouche Â» détaille une quarantaine de recettes aisées à réaliser et alléchantes. Dans la même collection, « Renversez-moi Â», 40 recettes sucrées et salées basées sur le principe de la crème renversée (Hachette pratique – env. 12 euros).

La réponse est dans un petit livre (8 €) de la collection « Que sais-je ? Â» des Presses Universitaires de France. Vient donc de paraître « La Gastronomie Â» de Jean Vitaux qui, de façon succincte, aborde la question. L’auteur passe en revue ce qui fait un plat gastronomique, la qualité des produits, les menus, religion, politique, médecine et gastronomie, les livres, les guides et les associations.

L’auteur note justement que l’évolution de la gastronomie se fait habituellement suivant deux tendances contradictoires : l’évolution vers une sophistication croissante et le retour à la simplicité originelle, à un âge d’or mythique.

Il donne cette excellente définition : « Etre gastronome n’est pas qu’une affaire de goût. A la connaissance des produits alimentaires, à la quête de la plus grande qualité, du meilleur mode de préparation d’un mets, de l’alliance subtile avec un vin, s’ajoutent l’explication des aspects culturels liés à la cuisine mais aussi la recherche d’un cadre harmonieux pour le repas ou encore d’une conversation à la hauteur du contenu de l’assiette ! Â»

Et, alors que Christian Millau exécute certaines dérives actuelles, Jean Vitaux lui rend la pareille en évoquant la « nouvelle cuisine Â» : « Cette cuisine savante a rajeuni la cuisine traditionnelle mais a eu aussi des effets pervers (poissons roses à l’arête et pigeons saignants) et s’est accompagnée de noms ésotériques des plats et, selon les mauvaises langues, d’une diminution des portions artistiquement disposées au sein d’assiettes certes décoratives mais exagérément grandes. Â»

Un livre à boire et à manger.

©Danielle Dechamps

1 pâte brisée du commerce

1/2 boîte de crème de marrons glacés vanillée

3 Å“ufs

3 petits-suisses

100 gr de crème fraîche

1 c à s de Marasquin

2 c à s de sucre

Préparation

Mettez la pâte dans un moule et piquez-la avec une fourchette pour qu'elle ne gonfle pas.

Garnissez de petites pyramides de crème de marrons glacés vanillée.

Dans une terrine, mélangez les jaunes d'œufs, les petits-suisses, la crème, le sucre et le Marasquin.

Battez les Å“ufs en neige et incorporez-les.

Versez cette préparation sur la tarte et mettez au four (th 6/7) durant 35 minutes